La nuit s’est endormie

8 Mai

Sous les ailes fécondes

D’une nuit qui se voile

Rêve l’eau vagabonde,

Lit, berceau des étoiles.

Doucement virevoltent

Charriées dans la nuit,

Ces divas désinvoltes…

Faîtes que je t’oublie.

– Elles ondulent, écaillées –

Non je ne puis ternir,

– Vieilleries émaillées –

Tâcher le souvenir

De nos amours amies.

Elles vont, scintillant l’onde

Obscure, et règnent impies

Sur mon coeur. C’est la ronde

De nuit.

Clotilde Maillard

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